Que ce soit un meuble ou une véritable pièce, le cabinet de curiosités voit le jour en Europe au XVIe siècle. On y présente et regroupe une variété d'objets hétéroclites, collectionnés par des « esprits curieux », attirés par l’étrange, le merveilleux ou l’insolite.
Provenant de la nature (les Naturalia), mais aussi de la main et du génie de l’homme (les Artificialia), tous ces objets forment un microcosme complexe. En réalité, le cabinet de curiosités est l’une des sources des musées modernes.
Au Musée L de l’UCLouvain, les objets du cabinet de curiosités sont d’une part des squelettes d’animaux, un cheval écorché anatomique, un flamant rose naturalisé, des collections de papillons et de scarabées (Naturalia), et d’autre part des instruments scientifiques et des objets ethnographiques comme le masque calavera datant du XXe siècle et provenant du Mexique (à gauche). Ces objets, glanés dans les collections du musée et des différentes facultés de l’UCLouvain, illustrent la diversité du patrimoine universitaire et établissent des passerelles entre l’étonnement et les disciplines de la recherche et de l’enseignement.
Le cabinet est conçu comme une « boîte noire » immersive, invitant les visiteurs à explorer l’incroyable diversité du monde. Il constitue la première étape du parcours muséal, intitulé « S’étonner », qui vise à susciter la curiosité avant de plonger dans des thématiques plus approfondies.
(photos: Christian Du Brulle/Dailyscience.be)