Il est pas beau mon lion?

08/01/2025



La taxidermie est un art en pleine évolution.

Remontant à l’Egypte ancienne sous la forme de l’embaumement d’animaux, cette pratique évolue au 16ème siècle avec la mise au point de nouvelles techniques. Elles permettent désormais de préserver et d’exhiber dans les musées et cabinets de curiosités les animaux collectés lors de voyages d’exploration.

Les spécimens sont « empaillés ». Les taxidermistes bourrent leur peau de fibres végétales, ce qui permet d’avoir une idée de la forme générale de l’animal. Cela était fait de manière grossière, ce qui explique l’apparence parfois étrange des spécimens anciens.

Au 20ème siècle, la taxidermie perd en popularité car elle est associée à l’idée de trophées de chasse et musées poussiéreux. Ces dernières années, la pratique évolue fortement et permet de préserver des spécimens aux apparences très réalistes en s’inspirant de modèles détaillés. Par exemple en représentant les muscles ou encore les veines du sujet.

C’est ce qui explique que ce lion (deuxième photo), qui date de 1856, n’affiche pas le même sourire que le spécimen ayant rejoint le musée en 2015. Rendez-vous à l'Aquarium-Muséum de l’Université de Liège pour découvrir l’ensemble des collections zoologiques.



(photos Christian Du Brulle / DailyScience.be)