Le Ginkgo biloba, arbre millénaire originaire de Chine, est reconnaissable à ses feuilles bilobées en forme de patte de canard. Présent sur Terre depuis plus de 200 millions d’années, il est considéré comme un fossile vivant.
Son nom actuel provient d’une erreur de transcription rapportée par l’explorateur allemand Engelbert Kaempfer, qui le fit découvrir aux Européens après un voyage au Japon en 1712. En voulant écrire le nom japonais « gin kyo » (qui signifie « abricot d'argent »), il a mal transcrit le mot, ce qui a donné « Ginkgo ». Introduit en Europe dès 1727, il fut nommé Ginkgo biloba par Carl von Linné en 1771.
Le Ginkgo biloba est largement utilisé en phytothérapie pour ses bienfaits sur la santé cérébrale et circulatoire. Riche en flavonoïdes (antioxydants) et en ginkgolides (anticoagulants), il améliore la circulation sanguine, en particulier au niveau du cerveau, favorisant ainsi une meilleure oxygénation des tissus. Il est réputé pour soutenir la mémoire, la concentration et lutter contre les effets du vieillissement cognitif, notamment chez les personnes âgées ou en période de fatigue mentale. Ses propriétés antioxydantes aident aussi à protéger les cellules nerveuses du stress oxydatif. Le Ginkgo est parfois utilisé pour soulager des troubles comme les vertiges ou les acouphènes.
Ces feuilles fossilisées datant du Jurassique moyen (-175 millions d'années) sont exposées au musée des plantes médicinales et de la pharmacie de l'Université Libre de Bruxelles.
(photos: Christian Du Brulle/Dailyscience.be)